Alibert nous dit que, « en principe, les substantifs conservent le genre qu'ils avaient en latin ou en germanique ». Ainsi : « jonc » m. (« juncum » m.), « seda » f. (« setam » f.)
« Les neutres singuliers latins donnent des masculins tandis que les pluriels en -a donnent des féminins. » : « clastre » m. (« clastrum » n.), « grana » f. (« grana » n.)
Il ajoute que des « divergences de détail se sont produites » et que, par exemple, les masculins en /-or/ ont donné des féminins : « dolor », « color »…
Généralement, nous n'avons pas de problème pour savoir s'il s'agit d'un masculin ou d'un féminin. Néanmoins, quelques mots peuvent nous tromper. Ainsi, sont masculins : « afar » / « ahar », « relòtge », « apogèu », « bactèri », « dàtil », « decenni », « diftong », « deute », « imatge », « irange », « metòde », « planet », « persèc » / « preshec », « teule », « tulipan » (et pas « *tulipa »), etc. Sont féminins : « agla », « boa », « diocèsi », « filoxèra », « lèbre » / « lèbe », « sèrp », « ungla », etc.
À noter que les noms de fleurs exotiques qui se terminent par -ia sont féminins : « begònia », « camèlia », « dàlia », « gardènia », « petúnia », etc.
Nous n'avons donné ici qu'un échantillon et le lecteur se reportera à un ouvrage grammatical complet pour en trouver d'avantage, sinon tous !
Bibliographie
Andriu Bianchi
Photo : Mourial
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